Pièce sur mesure fabriquée avec l'aide du service d'impression 3D igus

Livraison rapide grâce au configurateur en ligne et au procédé FSL

Les ingénieurs gagnent du temps et leur travail est facilité par le configurateur en ligne qui permet la conception simple d'un modèle 3D numérique. La fabrication des pièces spéciales est assurée selon le procédé dit FSL (frittage sélectif par laser). Un rouleau étale une très fine couche de poudre polymère sur une plateforme. Le laser de l'imprimante fusionne la poudre en traçant la forme de la pièce conformément au modèle 3D. Le piston d'alimentation redescend et rajoute de la poudre, une nouvelle couche de poudre est étalée et le processus recommence. Quelques heures suffisent à imprimer le pignon.« Grâce à l'impression 3D, plus besoin de tournage ni de fraisage, et pas non plus besoin d'élaborer les plans qui vont avec », explique Richy Göser de l'équipe Formula Student Team Weingarten. 

« La fabrication par impression 3D est même probablement plus économique pour de petites quantités. » 

Pièces robustes en tribopolymères

Le pignon doit être très robuste car il est utilisé comme tendeur dans la transmission par chaîne. Ici aussi, les tribopolymères iglidur démontrent leurs avantages par rapport aux polymères conventionnels. Les polymères hautes performances sont mis au point par igus pour les applications dynamiques dans le secteur industriel. Ici, c'est de l'iglidur® i6 qui a été utilisé car il est plus résistant à l'usure que les polymères courants pour l'impression FSL. La résistance à l'usure de ce matériau a été testée dans le laboratoire igus.Les spécialistes ont testé une roue hélicoïdale avec un couple de 5 Nm  et un régime de 12 tr/min. La roue dentée en polyamide 12, un matériau classique pour l'impression FSL, s'est arrêtée après seulement 521 cycles en raison du frottement élevé.La roue en iglidur i6 ne présentait qu'une légère usure au bout d'un million de cycles et était en parfait état de marche. « De tels tests nous montrent que nous pouvons faire confiance au matériau », explique Göser. « Les roulements à billes utilisés jusqu'à présent dans la transmission par chaîne n'ont tenu guère plus de 20 kilomètres, ce qui posait vraiment problème, notre course la plus longue étant de 22 kilomètres. Nous espérons que les pignons imprimés par igus seront nettement plus robustes pour la saison 2019. »